lundi 13 avril 2009

Politique (Midi Libre, Alès)

Un comité alésien soutient le Front de gauche

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Ils sont issus du Parti communiste (PCF), du Parti de gauche (PG) et d'un courant minoritaire du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). D'autres ont le coeur à gauche sans faire preuve d'engagement aussi poussé ou bien évoquent une société civile qui veut faire bouger les choses... Dans l'arrière-salle d'un café de la place de la gare d'Alès, ils étaient là, hier matin, pour parler du Front de gauche. Un rassemblement constitué « pour changer l'Europe » à l'occasion du scrutin du mois de juin prochain. Cette réunion avait également pour but d'officialiser la création d'un comité alésien réunissant ceux qui ont le sentiment « que la souveraineté populaire a été bafouée après le référendum sur la constitution européenne ».
Reprenant ce thème, l'un des membres du PCF évoque la volonté « d'être un front de gauche citoyen et populaire pour refaire le coup du 29 mai 2005. Ce comité a l'intention d'agrandir le cercle avec notamment les acteurs des mouvements sociaux. Des syndicalistes s'associent à nous pour mener une campagne pour une autre Europe vraiment sociale... » Ils regrettent toutefois de ne pas ressentir cette volonté d'union de la part du courant majoritaire du NPA. « A la différence d'eux, nous ne voulons pas être qu'un mouvement protestataire. On s'engage pour rassembler et gouverner ! » Une volonté de rassemblement qui a cependant ses limites. Ce Front de gauche a en effet fermé sa porte au Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement, lui reprochant « un repli nationaliste ».
Mais bien avant de compter leurs voix, les uns et les autres qui préparent divers meetings et actions de terrain dans le bassin alésien, ont conscience que la première des opérations à mener est de lutter contre l'abstention. « C'est notre travail de proximité qui sensibilisera les gens au vote », affirment-ils.

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