A la rencontre des citoyens pour une autre Europe
Pour les forces qui portent la gauche unitaire ce fut déjà la neuvième réunion dans le département pour soulever un débat que les anciens partisans de l’Europe ultralibérale n’osent pas affronter : on a l’impression qu’ils souhaitent avec leurs instituts de sondages une grand abstention des électeurs, par peur d’être sanctionnés pour leur cautionnement des politiques néfastes.
Mais souvenez vous, en 2005 c’était pareil !
« Le front de gauche », composé du Parti Communiste, du Parti de Gauche, de la Gauche Unitaire et des Citoyens sans étiquette ne ménage pas ses efforts pour offrir une alternative au peuple français.
La réunion a commencé avec une entrée surprise : deux jeunes rappeurs de Cendras et leur anti-Sarkozy song « la rage dans nos cages » ont eu un succès bien mérité.
Après les candidats éligibles Martine Gayraud et René Revol se sont présentés :
Martine Gayraud, membre du l’exécutif national du Parti communiste et secrétaire fédérale gardoisse se bat pour le maintien et la restauration des services publics. Elle alerte l’opinion sur les marchandages qui se font déjà sur le dos des droits des femmes (concessions anti-avortement comme monnaie d’échange avec l’Irlande etc…)
René Revol, co-fondateur du Parti de Gauche, maire de Grabels, économiste redouté, met l’accent sur la manière de mener cette campagne de terrain : c’est en discutant avec les citoyens qui ont voté non à 55% au traité constitutionnel en 2005 et dont les droits ont été bafoués ensuite par le Président et son parti unique avec l’accord tacite du Modem, du P. S. et des Verts (bref le système en place) qu’il faut créer un mouvement de base, un nouveau front populaire. Il s’agira d’une alliance qu sein de laquelle tous les citoyens qui refusent « l’argent-roi », la dérive sécuritaire et l’abdication de la démocratie auront leur place.
Les syndicalistes présents ( Gilbert Grandjean, un représentant de Merlin –Guerin etc. ) ont besoin d’un appui politique solide pour écarter l’épée de Damoclès que ce système incontrôlable fait peser sur leurs têtes ( délocalisation e Bulgarie etc…). L’interdiction des licenciements par les sociétés qui font du profit et le contrôle de la gestion par les ouvriers sont les premières revendications.
On apercevait également plusieurs maires dans le public. Edouard Cholet, conseiller général bien connu pour ses engagements concrets, apportait la dimension écologique, qui doit accompagner, via une planification, la transformation sociale dont nous avons besoin.
Un militant d’Attac posait justement dans cette domaine des questions : qu’est-ce que ce plan de relance du Président qui favorise l’automobile au lieu se tourner vers des choix plus écologiques (train, ferroutage, énergies renouvelables etc)?
pourquoi le Conseil Général du Gard préfère-t-il une entreprise multinationale ( Veolia) pour assurer les transports ?
Attention, les citoyens éveillés sont en marche !
samedi 25 avril 2009
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