midi libre 26 mai 2009, page 2 ( sans la jolie photo avec Edouard Chaulet)
Elections: un meeting "grec" pour le "front de gauche"
N'ayant pas pu obtenir une salle à St-Jean-de-Maruéjols, le maire communiste de Barjac a décidé de tenir un meeting en plein airEn cette douce fin d'après-midi, des notes de violon swinguent à Saint-Jean-de-Maruéjols. C'est une version manouche de l'Internationale, assez incongrue dans une ville où la mairie "sans étiquette" n'est pas réputée très à gauche.
Sur la place de l'Horloge, les villageois ont apporté des chaises, certains se sont posés sur un banc, un bout de parapet ou se sont assis en tailleur, sur le sol, et dégustent des cerises. Ils sont là une centaine, à attendre Edouard Chaulet et ses acolytes : le conseiller général PC Jean-Claude Paris et Roger Kobel, du Parti de Gauche.
Car oui, nous sommes bien ici à un meeting politique et non une fête de village. L'idée est venue d'Edouard Chaulet, le maire de Barjac jamais avare de bonnes références et désireux de réveiller la démocratie athénienne en instituant un meeting en plein air.
« Il y a 2 500 ans, les Grecs faisaient de la politique sur la place publique : ils s'occupaient ainsi de la vie de la cité. » La référence, flatteuse, est plutôt bien trouvée. En agissant ainsi, le maire de Barjac proteste contre le refus de son homologue de Saint-Jean de prêter une salle au Front de gauche, pour les Européennes (notre édition du 24 mai).
Mais surtout, il entend rendre publique une campagne européenne qu'il juge silencieuse, confisquée par les élites. « En 2005, nous avons dit Non à une Europe qui voulait tout marchander. Avec le traité de Lisbonne, ce Non n'a pas été respecté, estime le maire-conseiller général. (...) Nous avons forcé la porte d'une place ; nous allons essayer d'ouvrir la porte d'un espoir d'une autre Europe ! »L'assemblée, majoritairement pré-conquise, applaudit.
Edouard Chaulet, qui veut prouver que la politique est bien une affaire de la Cité, tend alors le micro au public : « Vous pouvez poser les questions et aussi y répondre ! » Le public est timide, mais la discussion se lance. O uverture européenne aux autres pays, conséquences de la crise, politique d'immigration et « pillage » des élites africaines s'nvitent au débat.
Avant, bien sûr, de retomber dans les éternelles questions de luttes de clans entre communistes, verts et "néo anti-capitalistes". Agacée par les appels à voter Front de gauche « plutôt que »
Les débats publics « à la grecque » permettent aussi de poser ces questions-là.
Adrien BOUDE
mardi 26 mai 2009
mercredi 20 mai 2009
mercredi 13 mai 2009
NOTRE TETE DE LISTE EST SUR ALES LE VENDREDI 15 MAI
rencontres de Jean Luc Mélenchon
a) avec les ouvriers de Merlin Gérin vers 10 h ( sujet : délocalisation Bulgarie)
nous serons sur place pour l'installation sono à partir de 9 h 15
b) avec les lycéens du J.B.D à l’entrée du Lycée vers midi
Venez nombreux !
rencontres de Jean Luc Mélenchon
a) avec les ouvriers de Merlin Gérin vers 10 h ( sujet : délocalisation Bulgarie)
nous serons sur place pour l'installation sono à partir de 9 h 15
b) avec les lycéens du J.B.D à l’entrée du Lycée vers midi
Venez nombreux !
Meeting ici avec les lycéens du JBD
NOTRE TETE DE LISTE EST SUR ALES LE VENDREDI 15 MAI
rencontres de Jean Luc Mélenchon
a) avec les ouvriers de Merlin Gérin vers 10 h ( sujet : délocalisation Bulgarie)
nous serons sur place pour l'installation sono à partir de 9 h 15
b) avec les lycéens du J.B.D à l’entrée du Lycée vers midi
Venez nombreux !
samedi 2 mai 2009
Au-delà des chiffres, ce 1er mai 2009 restera dans les mémoires pour son côté rassembleur.
En effet, une nouvelle fois après les manifestations du 29 janvier et du 19 mars, les syndicats (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, Solidaires et FSU) se sont réunis derrière une même banderole.
Entre 3 000 et 3 500 personnes (1) ont défilé hier matin à Alès, de la place de la Mairie à la sous-préfecture, durant une grosse heure, en passant par la médiathèque et le tribunal, et rassemblant des personnes issues de milieux professionnels de plus en plus divers (lire ci-dessous).
« Il y a de plus en plus de privés, remarquait hier Gérard Denant, secrétaire de l'union locale CGT d'Alès, ce qui signifie que, sur le bassin alésien, c'est un secteur particulièrement touché. Le chiffre est moins important que lors des deux manifestations précédentes de janvier et mars, mais il l'est de 8 à 10 fois plus que pour la manifestation du 1er mai 2008. » En bonne place dans le cortège, donc, les salariés de Shelbox, Merlin-Gérin, ou encore de Tamaris industries. Dans cette entreprise, même s'il n'y a pas de licenciement, l'inquiétude gagne les rangs : « Avec la crise, nous avons de moins en moins de commandes », explique Patrice Guilvard, employé de Tamaris industries, qui espère le retour des clients à la fonderie... Pour le public, le secteur hospitalier était également très en vue, particulièrement remonté contre la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de la ministre Roselyne Bachelot.« Désormais, les directeurs d'hôpitaux seront nommés par le ministère. Ils vont gérer l'hôpital comme une entreprise. C'est la course vers la rentabilité », pestait Monique Sabran, infirmière au centre hospitalier d'Alès.
Enseignants, chômeurs, retraités, élus, politiques ont complété le cortège.
Un nouveau gros rassemblement qui prouve que la mobilisation en Cévennes reste forte.
En effet, une nouvelle fois après les manifestations du 29 janvier et du 19 mars, les syndicats (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, Solidaires et FSU) se sont réunis derrière une même banderole.
Entre 3 000 et 3 500 personnes (1) ont défilé hier matin à Alès, de la place de la Mairie à la sous-préfecture, durant une grosse heure, en passant par la médiathèque et le tribunal, et rassemblant des personnes issues de milieux professionnels de plus en plus divers (lire ci-dessous).
« Il y a de plus en plus de privés, remarquait hier Gérard Denant, secrétaire de l'union locale CGT d'Alès, ce qui signifie que, sur le bassin alésien, c'est un secteur particulièrement touché. Le chiffre est moins important que lors des deux manifestations précédentes de janvier et mars, mais il l'est de 8 à 10 fois plus que pour la manifestation du 1er mai 2008. » En bonne place dans le cortège, donc, les salariés de Shelbox, Merlin-Gérin, ou encore de Tamaris industries. Dans cette entreprise, même s'il n'y a pas de licenciement, l'inquiétude gagne les rangs : « Avec la crise, nous avons de moins en moins de commandes », explique Patrice Guilvard, employé de Tamaris industries, qui espère le retour des clients à la fonderie... Pour le public, le secteur hospitalier était également très en vue, particulièrement remonté contre la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de la ministre Roselyne Bachelot.« Désormais, les directeurs d'hôpitaux seront nommés par le ministère. Ils vont gérer l'hôpital comme une entreprise. C'est la course vers la rentabilité », pestait Monique Sabran, infirmière au centre hospitalier d'Alès.
Enseignants, chômeurs, retraités, élus, politiques ont complété le cortège.
Un nouveau gros rassemblement qui prouve que la mobilisation en Cévennes reste forte.
Adrien BOUDET
(1) Selon les Renseignements généraux, le nombre de manifestants s'élevait à 2 400. Entre 4 000 et 5 000 pour la CGT.
Carnet de campagne: "front de gauche" au premier Mai
Le comité d'Alès était presque au complet
Je vous prie de m'excuser, il n'y a pas de photos.
Notre stand européen, avec les nouveaux affiches ( "casse-toi ..."), suscitait beaucoup d'intérêt.
La demande d'autocollants , d'affiches, de tracts et de renseignements était énorme.
Merci à notre camarade Pascale (PC) qui travaillait avec nous toute la matinée !
Robert et Georges circulaient comme "hommes-sandwich" et des sympathisants du PG
venaient nous voir.
Les deux sections du PS d'Alès étaient également présents - une grande délégation avec drapeaux, élus et militants de base.
Une camarade me disait :" On veut bien marcher avec vous - on est de gauche !"
Les anarchistes (CNT ?) distribuaient un petit "flyer" du "Collectif Goldorak".
Tonalité: " ...des défilés tristes sans vie etc. !" Ils ont raison.
Ils posent des bonnes questions, mais je ne vois pas leurs actions exemplaires .
Je me souviens par contre du collectif de jeunes qui apportaient de la soupe et des mandarines en janvier - ils ont eu un grand succès mérité et le message passait bien.
Ce 1. mai mériterait vraiment une fête populaire unitaire.
Pendant ce temps Coupat est toujours en prison et nous on laisse faire !
Le comité d'Alès était presque au complet
Je vous prie de m'excuser, il n'y a pas de photos.
Notre stand européen, avec les nouveaux affiches ( "casse-toi ..."), suscitait beaucoup d'intérêt.
La demande d'autocollants , d'affiches, de tracts et de renseignements était énorme.
Merci à notre camarade Pascale (PC) qui travaillait avec nous toute la matinée !
Robert et Georges circulaient comme "hommes-sandwich" et des sympathisants du PG
venaient nous voir.
Les deux sections du PS d'Alès étaient également présents - une grande délégation avec drapeaux, élus et militants de base.
Une camarade me disait :" On veut bien marcher avec vous - on est de gauche !"
Les anarchistes (CNT ?) distribuaient un petit "flyer" du "Collectif Goldorak".
Tonalité: " ...des défilés tristes sans vie etc. !" Ils ont raison.
Ils posent des bonnes questions, mais je ne vois pas leurs actions exemplaires .
Je me souviens par contre du collectif de jeunes qui apportaient de la soupe et des mandarines en janvier - ils ont eu un grand succès mérité et le message passait bien.
Ce 1. mai mériterait vraiment une fête populaire unitaire.
Pendant ce temps Coupat est toujours en prison et nous on laisse faire !
La maison de Georges est depuis des décénnies un des chef-lieux de la gauche alèsienne.
Salle de réunion et bar au rez de chaussée, salle de conférence, en forme de petit cinéma, au premier étage.
C'est un lieu convivial apprécié par tous.
On est en campagne - les réunions et repas se succèdent.
Merci à Fati pour son excellent couscous jeudi dernier.
Salle de réunion et bar au rez de chaussée, salle de conférence, en forme de petit cinéma, au premier étage.
C'est un lieu convivial apprécié par tous.
On est en campagne - les réunions et repas se succèdent.
Merci à Fati pour son excellent couscous jeudi dernier.
Aujourd'hui on tractait de 9 h30 h jusqu'à 16 h à la foire d'Alès ( on était quatre du parti de gauche ... un peu plus loin 3 militantes retraitées du PC ( bravo les filles !).
Problème à droite ( Roustan !)
Notre jolie structure visible ( première photo ) fut interdite après une heure et demie ( pas de permission, toute façon toutes les bonne places sont convoitées par les forains )
Après une petite négociation ( démontage )c'était beaucoup plus légèr ( deuxième photo), mais on était encore là.
Revenons à la visite de Sarko la semaine prochaine
J'étais, comme d'autres entre nous, en janvier à Nîmes pour accueillir le tsar sarko et je t'avoue que c'était un peu frustrant d'être cantonné comme des porcs enragés ( actualité!) par des policiers en surnombre.
Pour être à la hauteur de l'événement, et pas se discréditer avec un "happening baba-cool" ou "méchant casseur" il faut du monde bien décidé ( syndicats etc.).
Je ne veux pas de démotiver - loin de là -
le 1. mai nous montrera déja un peu la témpérature.
Il faut également des actions intélligentes ( pas la manif "mouton- pancartes" loin de l'événement).
Des actions , qui sont sont accueillies favorablement par la population et qui peuvent passer aux médias.
Les paramètres de la gestion policière à Strasbourg ( manif anti-otan casseurs etc.) sont aussi à intégrer,car Sarkozy cherche le clash et la violence - ça l'arrange dans sa campagne de peur.
Toutes les idées sont les bienvenues - n'ayons pas peur de sortir des chemins archi-battus.
roger
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